Coupe de cheveux et coiffures - Rama Yade

Rama Yade : "Je voudrais rencontrer le dalaï-lama"

Rama Yade l'a fait savoir jeudi matin. Elle sollicitera un entretien avec le dalaï-lama à l'occasion de sa visite en France entamée le 11 août et qui doit durer jusqu'au 23. "Je rencontrerai le dalaï-lama, s'il le souhaite. Je voudrais le rencontrer. Les contacts sont en cours avec mon cabinet pour trouver le meilleur moment", a-elle avancé, prudente, sur RTL . La secrétaire d'État aux droits de l'homme confirme bien qu'elle souhaiterait avoir une entrevue avec le chef spirituel des Tibétains à titre officiel, mais ne sait pas encore où ni quand.

Interrogée sur ce flou alors que Ségolène Royal et Jean-Marc Ayrault ont annoncé qu'ils verraient le prix nobel de la paix lors de son passage à Nantes, Rama Yade n'a pas manqué de répliquer. "Il n'y a aucune contrainte qui justifierait que je me précipite comme Ségolène Royal (...) D'un côté le Parti socialiste reproche à Nicolas Sarkozy de ne pas recevoir le dalaï-lama et d'un autre côté, ils font savoir que c'est un leader religieux et que nous sommes dans un pays laïc", attaque-t-elle, faisant allusion aux propos tenus par Julien Dray. "Pendant des mois, je n'ai cessé de prendre position sur la question du Tibet (...) "J'ai remis le prix des droits de l'homme à trois avocats chinois qu'on appelle les avocats aux pieds nus", a rappelé Rama Yade en énumérant ses efforts en faveur des libertés en Chine.

Sur la polémique créée par l'envoi de Carla Bruni-Sarkozy pour discuter à Montpellier avec le leader tibétain à la place du président de la République lui-même, la secrétaire d'État "ne voi[t] pas ce qu'il y a de choquant à ce que la première dame de France rencontre le dalaï-lama dans l'Hérault. C'est même une bonne idée, une bonne nouvelle (...) On a déjà vu des premières dames de France avoir des engagements politiques". Enfin, sur la visite de l'exilé de Dharamsala mercredi au Sénat , accueilli sans les honneurs dévolus aux chefs d'État, Rama Yade a estimé que "les parlementaires avaient fait leur choix", invoquant la séparation des pouvoirs.